Résumé:
"Comme beaucoup d’autres textes de Lovecraft, Je suis d’ailleurs est écrit à la première personne. L’histoire est celle d’un personnage qui mène une vie malheureuse et a priori solitaire. Celui-ci ne semble avoir été en contact avec personne pendant de très nombreuses années. Il ne se souvient que peu de ses semblables et semble ne pas savoir qui il est ni d’où il vient. Il vit dans un château, incroyablement grand et vieux, duquel il semble n’être jamais sorti. Ce qu’il sait du monde extérieur vient des livres.
Le narrateur parle de sa détermination à vouloir enfin se libérer de ce qu’il considère être une prison. Il grimpe en haut d’une très grande tour en ruines du château et tombe nez à nez avec une grille. Il l’enlève et poursuit sa progression. Il se rend finalement compte que, au lieu d’être à une altitude élevée, il est au niveau du sol. Il évolue alors dans un cimetière puis dans la campagne jusqu’au moment où un autre château se dessine devant lui.
Attiré par des bruits de festivités, il entre dans la bâtisse d’où tout le monde s’enfuit mais il ne comprend pas ce qui a terrorisé les convives. Il se retrouve, encore une fois, seul. Il s’approche de ce qu’il pense être un encadrement de porte et aperçoit une silhouette hideuse, en putréfaction. Il tend alors une main vers la créature avant de comprendre qu’il est devant un miroir."